Mohamed YUSUF, un jeune leader engagé de la ville de Kisangani, alerte l’opinion publique sur la montée inquiétante de l’insécurité dans la ville. À travers un appel citoyen, il interpelle les autorités et l’ensemble des acteurs sociaux sur la gravité de la situation et l’urgence d’agir de manière collective.

« Tosengi bo talela biso makambu oyo » – “Nous vous demandons de prêter attention à ce que nous vivons.”

Une insécurité aux multiples visages

L’insécurité qui sévit actuellement à Kisangani se manifeste de manière variée :

Criminalité de rue : vols à l’arrachée, agressions physiques, cambriolages, et autres actes de délinquance qui rythment le quotidien de nombreux quartiers.

Défaillance des services publics : l’absence d’éclairage public, le mauvais état des routes et les coupures fréquentes d’électricité rendent certains endroits particulièrement vulnérables aux actes criminels.

Ce climat d’insécurité engendre un profond sentiment de peur chez les habitants, limitant leur liberté de mouvement, affectant leur qualité de vie et alimentant un climat d’anxiété généralisée.

Des conséquences graves sur la ville

Mohamed YUSUF met en lumière les conséquences multiples de cette situation :

1. Restriction des libertés individuelles : la peur d’être agressé empêche de nombreuses personnes de vaquer à leurs activités quotidiennes en toute sérénité.

2. Traumatismes psychologiques : les victimes d’actes de violence ou de criminalité gardent souvent des séquelles durables.

3. Frein au développement économique : les investisseurs hésitent à s’implanter dans une ville où la sécurité n’est pas garantie.

4. Perte de confiance dans les autorités : face à une réponse jugée insuffisante, la population se sent abandonnée.

Appel à une réponse collective et coordonnée

Pour faire face à cette situation, YUSUF plaide pour une approche globale et inclusive. Selon lui, il est essentiel que les autorités :

Renforcent la sécurité par une action forte et efficace des forces de police et de la justice.

Améliorent les conditions de vie en investissant dans les infrastructures, l’éclairage public, l’emploi et les services de base.

Mettent en place des programmes de prévention, notamment par l’éducation, la sensibilisation et l’implication des communautés locales.

Une mobilisation citoyenne nécessaire

Mohamed YUSUF appelle enfin à une collaboration entre les autorités, les citoyens, les organisations de la société civile et les leaders communautaires. Ensemble, il est possible de bâtir une ville plus sûre, plus juste et plus vivable pour tous.

« L’insécurité ne doit pas devenir notre quotidien. Kisangani mérite mieux. »

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