Le journaliste Anselme Masua, connu pour son professionnalisme à la Radio Flambeau de l’Orient (RFO/Unikis) et ancien de la Radio okapi, station de kisangani est la cible de graves menaces de mort depuis le mardi 23 septembre.
Selon des informations rapportées par Singamwambeinfos, tout a commencé tôt le matin du mardi 23 septembre, vers 7 heures, lorsqu’il a reçu un appel téléphonique menaçant d’un individu se présentant comme membre d’un groupe de tueurs venus de Bunia, dans la province de l’Ituri.
Le présumé tueur aurait affirmé vouloir « l’abattre » sur ordre d’un habitant de Bunia, que Masua aurait supposément lésé. Une accusation jugée invraisemblable par ses collègues, qui décrivent le journaliste comme un homme calme, sans histoires, et profondément engagé dans une pratique professionnelle éthique.
Pour échapper à son sort, le bourreau lui aurait proposé un marché : payer une somme d’argent indéterminée en échange de sa vie. Plus inquiétant encore, le malfaiteur affirme connaître l’adresse exacte de sa cible et assure que l’attaque était déjà planifiée, mais aurait été retardée grâce à l’intervention d’un collègue universitaire de Masua, actuellement hébergeant les présumés agresseurs.
Les menaces ont continué de pleuvoir tout au long de la journée de mercredi jusqu’à jeudi, plongeant la famille du journaliste dans une angoisse insoutenable.
Ce climat d’insécurité rappelle d’autres attaques visant des journalistes à Kisangani. Anselme Masua s’ajoute à une liste déjà longue, comprenant notamment Jean Claude Fundi, Séraphin Tumilali, Sosthene Simba et Aristide Boela, tous victimes de menaces ou d’agressions.
Cette situation relance le débat sur la liberté de la presse en RDC, où les journalistes paient parfois le prix fort pour leur engagement.
La communauté médiatique appelle à une protection accrue de ses membres et à une enquête urgente sur ces menaces graves.


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