Un double homicide a été enregistré dans le village d’Aùngù, également appelé Kakungu, dans le groupement Basimukuma-Sud, secteur de Mutambala, territoire de Fizi, dans la nuit du mercredi 15 au jeudi 16 octobre 2025.

Les victimes, une adolescente et sa grand-mère âgée d’une cinquantaine d’années, ont été abattues par balles dans des circonstances encore non élucidées. Originaires de la commune de Katanga, à Mwandiga, elles s’étaient rendues dans la zone pour des travaux champêtres avant d’être prises pour cible.

La société civile locale confirme l’attaque et exprime sa profonde indignation. « Les auteurs de cette attaque ne sont pas encore identifiés, et leurs motivations demeurent inconnues », déplore Moutard wa Mlendela, vice-président de la société civile forces vives de Baraka. Il rappelle que ce drame s’ajoute à une série d’actes violents qui alimentent un climat d’insécurité persistant dans la région.

Face à la recrudescence des violences, les habitants appellent les autorités à intervenir sans délai.

« Ce n’est pas un cas isolé. Des attaques similaires sont régulièrement signalées dans cette partie du territoire. L’État doit renforcer la présence des forces de défense et de sécurité pour protéger la population », insiste Moutard wa Mlendela.

Les communautés locales exigent l’ouverture d’enquêtes crédibles et la sécurisation des villages environnants.

Pour la société civile, ce double meurtre illustre l’urgence de restaurer l’autorité de l’État dans les zones reculées comme Aùngù. Elle souligne la nécessité d’assurer la protection des civils et de préserver les activités agricoles, essentielles à la survie des familles rurales.

Les organisations locales appellent à un déploiement rapide des services de sécurité afin d’identifier les responsables et de mettre un terme à cette insécurité chronique.

Post Views58 Total Count

By Modeste Salumu Musafiri

Modeste Salumu Msafiri

Laisser un commentaire