Dans un contexte de tensions persistantes au sein des forces armées congolaises, plusieurs militaires de la Garde Républicaine (GR) ayant servi auprès des généraux Christian Tshiwewe, Frank Ntumba et Benjamin Katende ont été transférés hors de Kinshasa. Cette décision, prise par la hiérarchie militaire, vise à éloigner ces éléments du centre névralgique du pouvoir, alors que leurs anciens supérieurs sont accusés d’avoir fomenté un complot contre le président Félix Tshisekedi.
Selon des sources sécuritaires, ces militaires, désormais placés sous l’autorité de l’état-major général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), sont soupçonnés d’avoir conservé des « souvenirs et affinités » avec les trois hauts gradés arrêtés en juillet 2025. Le général Christian Tshiwewe, ancien chef d’état-major général des FARDC, le lieutenant-général Frank Ntumba, chef de la Maison militaire du président, et le général Benjamin Katende, numéro deux de la GR, sont accusés d’avoir appartenu à un mouvement subversif visant à renverser le régime en place.
Le transfert de ces militaires s’inscrit dans une stratégie de précaution des autorités militaires, soucieuses de prévenir toute tentative de déstabilisation. La Direction des Renseignements de la GR aurait recommandé cette mesure à la suite d’un rapport jugé « explosif », signé par le général Amisi Kumba, alias Tango Fort, mettant en lumière les liens persistants entre ces soldats et les généraux déchus.
Cette affaire, révélée en octobre 2025, a provoqué une onde de choc au sein de l’appareil sécuritaire congolais. Elle met en lumière les tensions internes qui traversent les forces de défense, à quelques mois des échéances politiques majeures. Les autorités congolaises, soucieuses de préserver la stabilité institutionnelle, semblent déterminées à assainir les rangs de l’armée et à prévenir toute velléité de sédition.
Le sort des militaires transférés reste incertain. S’ils ne sont pas formellement accusés, leur éloignement de la capitale est perçu comme une mesure conservatoire, destinée à couper court à toute influence résiduelle des généraux arrêtés. Pour l’heure, aucune communication officielle n’a été faite sur leur nombre exact ni sur les lieux de leur nouvelle affectation.
Cette opération marque une nouvelle étape dans le traitement du dossier du présumé complot contre le président Tshisekedi. Elle témoigne également de la volonté des autorités de renforcer la discipline et la loyauté au sein des forces armées, dans un climat politique encore fragile.
D’après les dernières nouvelles, les trois généraux ont été renvoyé de l’armée et rendus civils.

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