Dans la province de la Tshopo, les chantiers de réhabilitation routière continuent de connaître une lenteur qui préoccupe les usagers. Que ce soit sur les axes Kisangani-Ituri, Kisangani-Opala ou encore Kisangani-Ubundu, les délais annoncés semblent loin d’être tenus, malgré la présence des entreprises engagées et le suivi de l’Office des routes.
Sur la route Opala, l’entreprise Kas Logistique a déjà totalisé une année de travaux. Présentement, son équipe est cantonnée au PK 30. Selon le directeur provincial de l’Office des routes, Benjamin Ndjima, Kas Logistique « s’efforce d’avancer » malgré des contraintes techniques et matérielles qui ralentissent l’évolution du chantier.
Les populations locales, elles, continuent d’attendre l’amélioration de cette voie essentielle pour l’écoulement des produits agricoles.
Sur l’axe Kisangani-Ituri, l’entreprise chinoise CCCC approche deux ans de présence sur le terrain. Elle a presque achevé la construction des principaux ouvrages d’art dans les zones les plus critiques.
D’après Benjamin Ndjima, CCCC se dit désormais prête à lancer l’asphaltage d’un tronçon de 22 kilomètres, un signal positif mais qui n’efface pas les inquiétudes autour du rythme d’exécution.
Quant à la route Kisangani-Ubundu, prise en charge par l’entreprise Kin Construct, les travaux en sont déjà à leur cinquième mois. L’entreprise évolue actuellement autour du PK 60 pour l’ouverture de la voie, laissant derrière elle les travaux de chargement, étape indispensable avant la consolidation du tracé.
Face aux critiques, le directeur provincial de l’Office des routes appelle les usagers à faire preuve de patience. Il assure que le gouvernement congolais reste déterminé à mener ces projets à terme, convaincu que la réhabilitation complète de ces infrastructures constitue un levier essentiel pour le développement socio-économique de la Tshopo.
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