La ville de Kisangani a de nouveau été secouée par une vague d’insécurité dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 novembre. Des hommes armés ont fait irruption dans deux quartiers distincts, semant la panique parmi les habitants.

Les attaques ont été signalées au bloc Lumbulumbu, dans la commune de Mangobo, ainsi que sur la 16ᵉ avenue Tshopo, dans la commune du même nom.

Au bloc Lumbulumbu, les résidents évoquent un groupe d’une dizaine d’individus lourdement armés et parfaitement organisés. Les assaillants ont opéré en toute tranquillité entre 2 h et 3 h du matin, visitant au moins quatre habitations le long d’une même avenue. Ils ont emporté motos, téléphones Android, téléviseurs, sommes d’argent et plusieurs autres biens de valeur.

Selon les témoignages, les criminels semblent avoir minutieusement préparé leur coup, ne laissant aucune chance aux habitants terrorisés.

Pendant que ce premier groupe sévissait à Mangobo, un autre commando opérait simultanément sur la 16ᵉ avenue Tshopo, non loin de l’hospice des vieillards. Là aussi, les malfrats, munis d’armes de guerre, ont ciblé une résidence avant de prendre la fuite avec divers objets de valeur.

Fait inquiétant : ces deux attaques ont été menées sans la moindre intervention des forces de l’ordre, laissant les populations dans l’incompréhension et la crainte d’une escalade de la violence.

Face à cette recrudescence d’insécurité, les victimes appellent les autorités compétentes à renforcer urgemment les dispositifs de sécurité. Elles réclament une présence policière plus accrue et des mesures concrètes pour restaurer la quiétude dans la capitale de la Tshopo.

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By Ben Lota

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