Du 25 au 26 Avril, soit deux jours, les Défenseurs des Droits de l’Homme venus de trois territoires notamment : Tshikapa, Ilebo et LUEBO ainsi que de la ville de Tshikapa prennent part dans un atelier de renforcement des capacités.
Selon l’un des participants : C’est en principe ce jeudi 25 avril que la formation des consultants devant organiser des focus group sur la justice transitionnnelle au Kasaï a débuté. Ces assises sont organisées par le Ministère des Droits Humains avec l’appui technique et financier du BCNUDH. Cette formation a pour objectif de collecter les données complémentaires en vue de la publication du rapport qui doit ouvrir la voie à l’implémentation au Kasaï des mécanismes de la justice transitionnnelle. Par ailleurs, le Ministre national des Droits Humains est représenté dans ces assises à par son Conseiller Mr Joseph KASA, l’un des experts en Justice transitionnelle.
Il est question d’outiller ces consultants présélectionnés en vue d’un déploiement sur terrain pour la collecte des données qualitatives pouvant permettre de clôturer les consultations populaires dans la province du Kasaï. Cependant, les objectifs poursuivis ne sont autres que de récolter les perceptions des victimes et témoins sur les violences graves des Droits Humains commises au Kasaï, les réparations y afférentes ainsi que le type de justice qui est la meilleure pour elles, a précisé Gilbert Ngoyi coordonnateur de la société civile bonne gouvernance et l’un des consultants
À en croire, la population Kasaienne est encouragée à collaborer avec les consultants afin de permettre au Gouvernement central à travers le Ministère National des Droits Humains de disposer d’un rapport fiable en vue des actions qui rencontrent la volonté des victimes et des communautés locales. Autrement, la population ne doit pas entendre par justice transitionnnelle, des arrestations et condamnations par la justice classique. La justice transitionnnelle est une notion large, qui peut ne pas faire recours à la justice classique si les victimes le souhaitent. C’est une justice réparatrice, dont la finalité est la réconciliation, après la révélation de la vérité et les réparations qui peuvent être collectives ou individuelles.
Ernest Médard Kashala
